Log du confiné, ep 01 à 17

12/04/2020 13:14

J'ai décidé de tenir un petit log du confiné, une nouvelle histoire chaque matin, hsitoire de rigoler. Voici les 17 premiers épisodes, consolidés :

En ce J+3 après la fin du Monde le soleil brille sur des rues désertes, les oiseaux chantent et Patrick Sébastien est, d'après nos informations, toujours vivant. La vie est injuste.

J+4 depuis le début de la fin du Monde. Pour l'instant tout va bien, les Zombies ne se sont pas encore réveillés (LREM ne compte pas apparemment). La folie nous guette tous, mais je m'en préserve en priant Cthuluh. Il nous reste encore 250 balles de nerfs. Le soleil est là, qui brille sur une France où le simple fait de sortir ressemble maintenant à un épisode de Walking Dead. Bonne journée à tous !

J+7 après la fin du Monde. On a entendu des grattements aux portes cette nuit. La radio dit qu'il se passe rien mais comment les croire. Et cette odeur ... C'est pas normal. Tout le monde continue à faire comme si de rien était ... je n'y crois plus. Ou je deviens fou. Ou les deux.

J+8 après la fin du Monde. Jessika n'en pouvait plus. Elle est sortie hier soir au motif "animal de compagnie", trainant derrière elle un chien en peluche. Nous n'avons retrouvé, ce matin, que la laisse et une lonnnnngue trace rouge se perdant au loin

J+9 après la fin du Monde. La disparition de Jessika nous a donné un coup au moral. Elle était pas finaude, et puis c'était un personnage secondaire on savait qu'elle devait y passer vite (oui, je te regarde aussi Kevin), mais elle va nous manquer. Heureusement, on a pu se faire livrer pleins de conneries de Chine par drones amazon, les dernières preuves visibles que la Civilization n'a pas disparu.

J+10 après la fin du monde. On a décidé d'un commun accord (sauf Kevin) d'envoyer Kevin aller chercher du ravitaillement au Monoprix du coin. On lui a donné un balais pour se défendre contre les drônes Amazons, il paraît que certains serait devenus fous et attaquerait ceux qu'on appellent, maintenant, les survivants. Il voulait pas sortir le bougre, mais on l'a convaincu en l'enfermant sur le balcon en mettant en boucle une musique diabolique de l'ancien monde ... https://www.youtube.com/watch?v=9nOYviJqBAI

J+13 après la fin du monde. C'est étrange de voir que le Soleil se contrefout de la tragédie qui se joue ici. La solidarité se construit. Nous avons barricadé les entrées de l'immeuble et instauré des tours de garde. On apprends aux enfants à faire des pieux avec des barreaux de chaise. Mais je suis sûr que la vieille du 1er garde un stock de nourriture pour elle. Elle est louche. Elle continue à écouter du Patrick Sébastien en boucle.

J+14 après la fin du monde. La radio gresillante nous donne de bonne nouvelle. Il y aurait dans certains coin du monde de moins en moins d'infectés. Par contre je n'arrive plus à faire la différence ces derniers temps entre des images de New York sous quarantaine, avec hôpitaux de campagne et rues désertes, et les moments où j'arrive encore à jouer à The Division ... ce jeu était il prophétique ?

J+15 après la fin du monde. La nature reprend ses droits, sauf pour la barbe. Quelle injustice. Pour une raison aussi minable que ça limiterait l'efficacité de certains masques de protection, alors que les barbus envahissaient le monde il y a quelques mois, les traîtres, les hérétiques, se déclarent et n'assument plus leur idéal capillaire. Nous avons vos nom. Ca se paiera ...

J+16 après la fin du monde. Il paraît que les animaux pourraient attraper la maladie, mais ne la transmetterait pas aux humains. Prudent, j'ai décidé d'enroulé mes chats de PQ et de faire de leur faire des masques. C'est compliqué pour leur permettre de respiré. Il me reste encore deux essais, et puis si je rate au pire le problème sera réglé de lui-même.

J+17 après la fin du monde. Au moins confiné on a la possibilité de bien espionner les voisins par la fenêtre. J'aurai aimer découvrir de sombres secrets ou épié un moment indiscret par une fenêtre entrebaillé ... mais notre immeuble, retranché, donne sur une maison de retraite. La loose.